Souvent enchantés par la lumière claire qui se répand sur tout le pays et la teinte blanche des immeubles qui escaladent la colline, surnommé « Alger la blanche », un nom on ne peut mieux adapté à cette grande ville animée, qui ressemble vers la Méditerranée et tourne le dos au désert, entre Maroc et Tunisie.
Capitale de l’un des pays les plus grands et les plus riches d’Afrique, Alger possède l’un des plus grands ports de tout le continent. Avec plus de trois millions d’habitants, la ville se divise en deux zones : l’une moderne, enfoncée sur la côte, l’autre ancienne, la Casbah, l’ancienne médina, perchée au sommet d’une colline, à 120 mètres d’altitude.
Si vous décidez un jour de venir visiter cette magnifique ville, voici les choses incontournables que vous devez sans doute faire :
1- Le Mémorial du martyr, Un bel site de la mémoire nationale.
Nous commençons notre visite par le mémorial du Martyr ou Maqam Echahid, l’undes monuments célèbres les plus visites a Alger, Construit en 1982 près du Jardin d’Essai du Hamma a l’occasion du 20éme anniversaire de l’indépendance Il est dédié aux anciens combattants de la guerre d’Algérie.Il est constitué de trois palmes stylisées qui se rejoignent à mi-hauteur, entièrement en béton.
Sous le monument se trouve le Musée national du Moudjahid. Un beau panorama sur la baie et les quartiers sud s’offre à vous depuis la balustrade en haut du chemin Omar Kechkar.
Ce monument a énormément d’importance aux yeux du peuple Algérien, Il est considéré comme le protecteur de la ville d’Alger
En outre si vous prenez la route du sanctuaire, c’est une aventure en elle-même, avec des vues imprenables, des routes à travers des parties de montagnes, une beauté naturelle impressionnante qui ne vous laissera pas indifférent.
Une fois là-bas, vous ne pouvez pas vous empêcher de vous arrêter et de contempler ce fabuleux monument pendant de longue minutes. C’est un lieu à visiter absolument lors de votre visite à notre capitale !
2- La casbah
Kasbah signifie “château”. C’est le quartier historique d’Alger, dont la Vieille Ville, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Vous pourrez vous promener dans le dédale de ruelles entre les maisons, qui cachent parfois des trésors cachés. C’est à la Kasbah que vous allez découvrir les plus belles mosquées de la ville. La Kasbah est entourée d’un château construit au XVIe siècle. Medersas (écoles) et mausolées seront au centre de votre visite. Vous pouvez facilement y passer une journée.
3- Les palais de Dar Aziza et de la Jenina
Toujours à Kasbah, Dar Aziza est un palais situé sur la place des Martyrs. Situé en face de la mosquée Kechaoua, il est typique des maisons algéroise du XVIe siècle. C’était autrefois la résidence du régent d’Alger. Bien qu’il soit officiellement fermé au public, l’accès à ses cours est parfois possible en fonction du bon vouloir du gardien.
Il existe deux versions de l’histoire de cette magnifique maison.
Le dicton le plus populaire est que Dar Aziza a été fondé au 16ème siècle sur les ordres de sa fille Aziza, qui a donné sa main au Bey de Constantine. Henri Klein a rapporté ces faits sans préciser les noms des États souverains impliqués ni les dates exactes de ces événements.
Une autre version plus précise, rapportée par Eugène Vayssettes, dit qu’Aziza, fille du caïd Ahmed Ben Ramdane et sœur de Chelebi Ben Ali Bitchine, a d’abord épousé le bey Mohammed ben Ferhat de Constantine, et après la mort de cet homme, elle est revenue à son frère Rajab Bey. Cette dernière l’aimait tellement qu’elle l’emmena à Alger, où ils célébrèrent un grand mariage. Pour elle, il a construit un palais qui est devenu plus tard une résidence secondaire pour la famille Constantine lorsqu’ils se sont rendus à Alger pour payer leurs impôts.
Le palais Jenina est le plus ancien palais d’Alger. C’était le centre du pouvoir jusqu’en 1817. Détruite par un incendie en 1844, il ne reste que des parties, dont Dar Aziza.
4- Le Jardin d’Essai du quartier de Hamma
Le Jardin d’essai du Hamma, situé dans le quartier Hama d’Alger, est un jardin luxuriant s’étendant à l’intérieur d’un amphithéâtre, au pied du Musée National des Beaux-Arts d’Alger, de la rue Mohamed Belouizdad à la rue Hassiba Ben Bouali, couvrant 58 hectares
Il a été créé en 1832 et est considéré comme l’un des jardins d’expérimentation et de domestication les plus importants au monde.
Jardin d’essai n’est pas seulement un centre de production végétale ou horticole, mais aussi un centre d’enseignement et un lieu de promenades, très apprécié des Algérois. Il y a plus de 1200 espèces de plantes.
Le parc présente une trouée verte sur l’axe du Maqam E’chahid sur la côte d’Alger et du Musée National des Beaux-Arts. Il est délimité par la rue Hassiba Ben Bouali et la baie au nord, la rue Belouizdad au sud, le stade du 20 août 1955 à l’est et la corniche Hama à l’ouest, qui abrite l’hôtel Sofitel et la Bibliothèque nationale.
L’aile ouest du jardin est occupée par le jardin français et borde Washington. Il est séparé du Vieux Jardin plus à l’est par le SycamoreHutong, perpendiculaire à la route comme le LongshuHutong et le Banyan Hutong, et est lui-même coupé par de nombreuses allées parallèles à la route, dont deux sont principalement BambooLane et Palm Lane. Un chemin circulaire menant au sud-est, CoconutAlley, autour du jardin anglais avec un petit lac plein de plantes aquatiques
Les visiteurs sont impressionnés par le contraste entre les jardins à la française méticuleusement sculptés et stratifiés, offrant un panorama unique sur la mer et le reste du jardin, où les plantes tropicales, les troncs d’arbres courbes et les lianes luxuriantes nous font piéger dans un univers végétal extraterrestre inconnu à ces latitudes
À l’extrémité nord de Nagarjuna Hutong se trouve le zoo, qui rassemble des spécimens d’animaux d’Afrique du Nord et quelques animaux sauvages
5- La Basilique d’Alger : Notre Dame d’Afrique
Après quatorze ans de travaux, la cathédrale est achevée en 1872. L’architecte Jean Eugène Fromageau l’a construit selon un plan byzantin et l’a recouvert d’un dôme. Son plan a la particularité de positionner le chœur au sud-ouest (plutôt qu’à l’est habituel). Il est construit sur un promontoire de 124 m au nord d’Alger surplombant la mer et accessible en téléphérique depuis Bologhine (ancien Saint-Eugène).
Surplombant le golfe d’Alger, cette impressionnante église catholique romaine se dresse sur une falaise à environ 125 mètres d’altitude. Construit au 19ème siècle, son architecte français (Jean-Eugène Fromageau) l’a adopté avec le temps en France. Elle est surtout considérée comme la “sœur jumelle de l’église Notre-Dame de Marseille. Des messes ont lieu tous les jours en français, mais de nombreux touristes viennent ici juste pour admirer la superbe architecture et les vues”.
6- Le Musée national des beaux-arts
Face à la majestueuse baie d’Alger, sur la « Colline du Sanglier », surplombant le luxuriant « Jardin d’Esse », se dresse fièrement le musée national des beaux-arts, Construit par l’architecte français Paul Gion, né à Guerma en Algérie, la construction débute en 1927, s’achève en 1930 et ouvre au public en avril 1931. Son bâtiment de quatre étages est une étonnante combinaison de styles, les influences décoratives de l’art musulman médiéval comme l’art antique, ou les formes géométriques créatives de l’Art déco des années 1930. Avec 8 000 œuvres, elle est considérée comme la plus importante collection d’art d’Algérie, du monde arabe et même du continent africain.
Il contient également des peintures (un véritable voyage à travers six siècles d’histoire de l’art mondial), des dessins, des gravures et estampes anciennes, de belles sculptures, des meubles anciens et des arts décoratifs, des céramiques, de la verrerie et d’importantes numismatiques de collection.
Dans cet ensemble très répandu, l’art arabe occupe une place prépondérante, notamment les œuvres d’art les plus anciennes et les plus récentes d’Algérie.
Le Musée national des beaux-arts a également imaginé un parcours dédié à la sculpture dans ses espaces extérieurs : suspendu à une pergola à l’italienne, offrant ainsi un excellent chemin de promenade pour découvrir les sculptures sur la terrasse panoramique en contrebas, imposante La Coulée d’histoire retrace l’histoire de la sculpture dans le monde.
7- La Cathédrale du Sacré-Cœur d’Alger
La cathédrale du Sacré-Cœur est connue pour son architecture moderniste. Elle a été construite en 1962 pour répondre aux souhaits de Mgr Leynaud en 1944 et de Mgr Duval en 1958.
Construite selon les plans de Paul Herbé et Jean Le Couteur, elle a remplacé la cathédrale Saint-Philippe qui a repris le culte musulman à l’indépendance.
La « tour » hyperbolique culmine à 35 m. L’intérieur est incroyable. Au-dessus du “dôme” se trouve une rosace qui repose sur quatre arcs en béton soutenus par huit colonnes. Le jeu des lignes et l’utilisation du béton restituent parfaitement le concept de la tente de Dieu dans l’évangile de saint Jean conçu par les architectes Paul Herbe et Jean Lecourt.
Ces tapis ont été offerts par Louis Philippe à la basilique Saint-Philippe. Les boîtes berbères ont été données à la cathédrale par les moines de Tiberium onze jours avant leur enlèvement et assassinat. L’autel en marbre de Carrare de 6 tonnes abrite les reliques des saints africains Victor et Falkins.
Le podium était un cadeau de Napoléon III, et le duo appartenait aux trappistes de Stauelli. Les authentiques colonnes de marbre proviennent de l’église de Tamentfoust. Derrière la nef, des mosaïques datant de 324 proviennent de la première cathédrale de Castrum Tingitanum (Chlef, ex-Orléansville). Il s’agit d’une pièce unique de l’art chrétien ancien, car ce sera la plus ancienne représentation d’une église en forme de labyrinthe. L’orgue était un don du diocèse de Buffalick. Le vitrail est le chef-d’œuvre du maître verrier Henri Martin Granel.
Un endroit exceptionnel remplie d’histoire et de tradition, il a été construit à la fin du XVIIIe siècle et est situé au centre d’Alger. Inscrit aux Monuments Historiques en 1985, le bâtiment était à l’origine une résidence d’été pour des célébrités dont le prince Hafsey en exil, et depuis 1930 sert de musée de préhistoire et d’ethnographie.
La collection du musée comprend des artefacts paléolithiques et néolithiques, notamment des statues, des objets de chasse et des œufs d’autruche transformés en bouteilles. Cependant, le noyau reste la tombe datant du 4ème siècle et le squelette de la légendaire reine Okatoareg Tin Hinan. Ils ont été trouvés au centre d’une tombe à Abalessa, Abalessa, et contenaient des pièces de monnaie portant un portrait de Constantin le Grand, notamment des bijoux en or et en argent et du mobilier funéraire.
Le musée abrite également une collection d’ethnographies, notamment des instruments de musique, des armes, des vêtements en tissus riches, des bijoux ainsi que du mobilier traditionnel.
Outre les expositions permanentes ethnographiques et préhistoriques, le musée national du Bardo organise également des expositions temporaires ainsi que des activités pédagogiques visant à sensibiliser le public à l’histoire et au patrimoine.
9- Les mosquées de la Casbah
Parmi les mosquées de la Kasbah d’Alger, les principales sont JamaaKetchaoua, Jamaa el Kebir, Jamaa el Jdid, Jamaa Ali Bitchin, Jamaa Sidi Ramdane, Jamaa Sidi M’hamed Cherif, JamaaBerrani, Jamaa El Safir et Jamaa li houd.
La plus ancienne mosquée de la Kasbah d’Alger est Jamaa El Kebir, une grande mosquée construite dans le style almoravide par Youssef Ibn Tachfin en 1097. Il a été construit à une époque où le Maghreb ressentait l’influence de l’art andalou. La plus grande caractéristique de cette mosquée est sa salle de prière et son minaret. La salle de prière hypostyle est centrée, avec ses puissantes colonnes reliées par de larges arcs festonnés, les arcs de la nef sont lobés et les arcs de la travée sont plats et polis. Le mirhab est orné de colonnes et de céramiques.
Le minaret, refait en 1324 par le sultan zianide de Tlemcen, est quadrangulaire avec une lanterne au sommet, orné de céramiques et de fines sculptures. La galerie extérieure n’est pas d’origine, elle est constituée de colonnes de marbre ornées de lettres majuscules provenant de la mosquée Es Sayida, autrefois située sur la place des Martyrs et démolie à l’époque coloniale.
10-Palais des Rais
L’histoire du palais commence avec la construction de Bordj-Ez-zoubia par Dey Ramdhan Pacha en 1576 pour renforcer les défenses de la basse médina. Il porte le nom de Quaâ-Essour (bas des remparts), Sebâatbaren (sept tavernes) et TopanetArnaout en raison de l’artillerie érigée par le raïs MamiArnaout. Fort 23 tire son nom de la construction des murs de la ville française. En revanche, la numérotation des palais désignés (Palais n°16, Palais n°17, etc.) et les maisons des “pêcheurs” sont des attributions cadastrales de la même période. Bastion 23 a été bien rénové et facile à visiter